Sur France Inter une rediffusion de l’émission Interception intitulée Un autre (blue) jean est possible a attiré mon attention. La production du jean, que nous avons tous dans nos garde-robes, génère la plus forte pollution de toute l’industrie de l’habillement, elle-même déjà une des plus polluantes. Pesticides déversés sur les cultures de coton, recours à d’énormes quantités d’eau et de produits chimiques pour les teintures, transport des pays producteurs asiatiques ou du Maghreb jusqu’au consommateur occidental.
Une timide transition écologique et sociale s’est amorcée depuis quelques années. L’entreprise Bossa, basée dans le sud de la Turquie tente de produire des jeans à base de coton bio et de coton recyclé. Mais son Directeur de développement se dit tributaire des concurrents du marché du jean, des caprices de la mode qui impose de blanchir ou de trouer les jeans.
En Lozère l’entreprise Tuffery vend des jeans 100% fabriqués en France. Elle utilise de la laine et du chanvre, une alternative plus écologique et plus pérenne que le coton.
Le prix d’achat d’un jean Tuffery est plus élevé, certes, mais de meilleure qualité et plus durable. A nous, consommateur, de faire un choix : continuer de succomber à la folie de la mode et privilégier la quantité, ou consommer mieux en privilégiant la qualité, le respect de l’environnement et des conditions de travail.
Merci Sophie de ton éclairage sur cet objet si usuel de notre garde robe ! Tu as bien raison, la mode est malheureusement un puissant générateur de Co2, d’accroissement des inégalités sociales et de pollution diverses et variées, … A nous d’identifier des alternatives locales ou d’envisager d’autres modèles de possession. J’en parle un peu ici de manière non exhaustive bien sur … https://s-exprimer.fr/2020/01/04/le-kopskam-kezako/ Preneur de vos bons plans ! A bientôt.